Invité par TF1 à témoigner de mon regard de photographe sur le port Racine, j’ai découvert il y a peu les coulisses d’un tournage pour un JT… en sortant de ma propre zone de confort.
Il y a quelques jours, j’ai vécu une expérience aussi inattendue qu’enrichissante : ma toute première apparition à la télévision, dans le cadre d’un reportage diffusé au journal de 13h sur TF1. Le sujet ? Un lieu emblématique du Cotentin : le port Racine, à la pointe de la Hague. Un endroit que je photographie depuis longtemps, avec toujours autant de fascination que la première fois. C’est un petit port plein de vie, hiver comme été, avec des ambiances et atmosphères uniques. Peu importe la période de l’année à laquelle nous le visitons, ce port saura intéresser quiconque osera y apporter un oeil intéressé et curieux.
TF1 au Port Racine : une rencontre enrichissante mais (presque) stressante.
L’équipe de TF1 préparait un reportage autour de ce petit port mythique, connu pour être le plus petit de France. Pour illustrer l’attrait de ce lieu, ils recherchaient des promeneurs, mais aussi un photographe pour parler de la beauté du site et de ce qu’il inspire. J’ai eu la chance d’être ce photographe.



Invité à participer au tournage, j’ai pu expliquer, face caméra, ce que ce lieu représente pour moi en tant que photographe, ce que je cherche à y capturer, et comment je travaille la lumière, les textures et les ambiances pour en tirer des images fortes, simples et poétiques.
Photographier dans la Hague : une évidence.
Le port Racine, comme beaucoup d’endroits dans la Hague, est un concentré de ce que j’aime photographier : la mer, les roches, les bateaux, le vent, et surtout cette lumière changeante typique de la Normandie. Être photographe dans la Manche, c’est aussi ça : savoir composer avec les éléments, improviser entre deux éclaircies, capter un instant fugace entre nuages et reflets.



Pour moi, cet endroit est une source infinie d’inspiration. Il me parle de solitude, de résistance au temps, de poésie brute. C’est un lieu que j’ai photographié sous toutes ses humeurs, mais qui m’étonne toujours.
Sortir de sa zone de confort… devant une caméra
Je suis à l’aise derrière un appareil photo, pas devant. J’ai toujours dis que je préfère être un photographe qu’un photographié. Alors passer à la télé, parler de mon travail, me montrer — ce n’est pas rien. C’était la première fois que je participais à un tournage de ce type. L’équipe de TF1 a su me mettre à l’aise, et j’ai tenté de rester le plus naturel possible, d’être moi-même, tout en simplement partager ce qui me touche dans ma pratique. C’est un exercice que je n’avais jamais imaginé faire. Mais je suis heureux de l’avoir tenté. Parce qu’en tant que photographe professionnel en Normandie, c’est aussi ça, aujourd’hui : s’exposer un peu plus, expliquer ce qu’on fait, pourquoi on le fait, et montrer que l’image peut raconter bien plus qu’elle ne montre.



Cette expérience me rappelle celle que j’ai aussi eu la chance de vivre l’année dernière, à savoir celle de passer pour la première fois à la radio. En effet, j’étais passé en 2024 sur la radio de France Inter, dans l’émission « Déjà debout« , dont vous pouvez retrouver l’article et mon passage en cliquant ici.
Photographe dans la Manche : parler du territoire autrement

Ce reportage est aussi une façon de mettre en lumière ce coin de Normandie que j’aime. J’aime photographier dans le Cotentin parce que la nature y est forte, rugueuse, belle sans maquillage. Mais j’aime aussi y rencontrer des gens, raconter des histoires, travailler sur des projets humains — et cette invitation de TF1 a été pour moi une belle reconnaissance, un petit moment de visibilité inattendu. Si vous m’avez vu dans le reportage, bienvenue ici. Si vous découvrez mon travail, n’hésitez pas à parcourir mes séries photos, sur mon compte Instagram par exemple, notamment celles consacrées à mes voyages, paysages et aux portraits en lumière naturelle.
Découvrez le reportage juste en-dessous :
Je remercie encore toute l’équipe de TF1 pour cette belle expérience pour laquelle je suis content d’avoir participé, mais aussi pour l’écoute et la bienveillance à l’égard de ma personne et de mon métier de photographe et vidéaste professionnel en Normandie.